« C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel
pour un seul pécheur qui se convertit. »
Luc 15, 7
La réconciliation
« Pendant sa vie terrestre, Jésus accueille les pécheurs et pardonne leurs péchés.
Il parle et ceux qui accueillent sa parole se convertissent.
Il les invite à devenir « adorateurs du Père en esprit et en vérité. ».
Il scelle la Nouvelle Alliance en versant son sang « en rémission des péchés » (Mt 26,28).
Ressuscité, le Christ envoie l’Esprit Saint sur les apôtres.
Il leur donne mission et pouvoir de remettre les péchés :
« Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis » (Jn 20, 23).
Ainsi les Apôtres sont envoyés pour continuer son œuvre de réconciliation et de réhabilitation de l’homme.
« Dieu nous a réconciliés avec lui par le Christ,
et il nous a donné pour ministère de travailler à cette réconciliation. » (2 Co 5, 18) »
(Catéchisme des évêques de France n°429)
Le premier sacrement du pardon est le baptême.
Par le baptême, Dieu nous pardonne nos péchés,
mais, au cours de sa vie il arrive au chrétien de s’éloigner de Dieu.
Il doit lutter contre le mal et de se tourner vers Dieu.
Il a besoin pour cela du pardon de Dieu.
C’est pour cela qu’existe le sacrement de la pénitence et de la réconciliation,
également appelé confession.
Ce sacrement est donné par les prêtres, qui ont reçu, à la suite des apôtres,
le pouvoir de remettre les péchés au nom du Christ, par son autorité.
Le pardon de Dieu est toujours offert à l’homme,
qui même soutenu par la force de l’Esprit Saint, demeure fragile et pécheur.
Quelles démarches accomplir pour se confesser ?
Pour recevoir le pardon du Seigneur,
le baptisé doit prendre conscience qu’il n’a pas vécu selon la parole de Dieu et désirer se convertir,
c’est-à-dire se tourner vers Dieu.
« La première disposition est le regret, la « contrition ».
Le pécheur doit être lucide et reconnaître qu’il a mal agi,
qu’il a blessé l’amour de Dieu et des autres, qu’il a fait du tort et à la communauté humaine. »
(Catéchisme des évêques de France n°436)
Ce regret entraîne la volonté de réparer le mal qu’on a accompli,
quand c’est possible, et la décision de changer sa manière de penser et de vivre.
« L’acte significatif que doit poser le pénitent est l’aveu (la « confession ») personnel de son péché fait au prêtre.
Geste de loyauté et de courage.
Attitude humble de celui qui s’en remet au jugement de la miséricorde de Dieu. »
(Catéchisme des évêques de France n°438)
Pour recevoir le sacrement de la réconciliation, adressez-vous à un prêtre.
Ils sont disponibles pour vous donner le pardon de Dieu,
en particulier lors de leurs permanences, ou sur RDV,
ou lors des célébrations organisées avant les grandes fêtes.